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La fuite des cerveaux en Afrique

La Fuite des cerveaux

Il y a plus de 200 ans, le monde a connu une révolution dans les activités économiques qui a ouvert une nouvelle ère dans le sillage des années 1800. Une période qui a laissé un impact remarquable sur la façon dont les gens vivaient et dont les entreprises fonctionnaient. Cette période s’appelle la révolution industrielle, qui a vu le passage de l’économie agraire à une économie manufacturière où les produits n’étaient plus fabriqués uniquement à la main mais par des machines conduisant à une productivité accrue.

Avant la révolution, la plupart des Anglais et des Américains vivaient de l’agriculture et vivaient dans de vastes zones rurales. Cependant, avec l’avancée des usines, les gens ont commencé à travailler pour des entreprises situées dans les zones urbaines et gagnaient des salaires plus élevés que les agriculteurs.

Cela a entraîné une migration massive des habitants des zones rurales vers les zones urbaines dans l’espoir d’avoir une vie meilleure et est devenu plus tard un mode de vie pour les gens qui cherchent toujours à migrer vers des endroits où la vie promet un meilleur sens pour ainsi dire.

FUITE DES CERVEAUX AFRICAINS

Avec un modèle de migration déjà établi vers des pâturages plus verts, les jeunes Africains n’étaient pas en reste. Dans leur nombre, les jeunes ont commencé à migrer vers l’Amérique et l’Europe ; deux continents qui avaient plus à offrir et plus industrialisés que l’Afrique.

En économie, un tel mouvement, où la main-d’œuvre d’un pays émigre ou migre vers un autre pays ou territoire à la recherche de meilleures conditions de vie, normalement pour de meilleures opportunités d’emploi, des salaires plus élevés et d’autres conditions de travail, est appelé Brain-Drain.

Oui, la fuite des cerveaux africains a augmenté car la plupart des pays d’Afrique ont encore du mal à fournir des infrastructures de base et un climat commercial favorable pour encourager davantage d’industries qui fourniront les emplois nécessaires pour engager ses jeunes.

Un rapport récent de la Banque mondiale indique que chaque année, 12 millions de jeunes entrent sur le marché du travail alors que seulement 3 millions d’emplois formels sont créés et qu’il faudra que l’Afrique crée environ 15 millions d’emplois supplémentaires par an pour combler l’écart de chômage déjà créé, d’autant plus que la population du continent devrait doubler et atteindre 2,5 milliards de personnes d’ici 2050, un bienfait mitigé s’il n’est pas géré conduira à un grand tsunami dans la trajectoire économique africaine. La bonne nouvelle est qu’il semble y avoir une issue.

TÉLÉMIGRATION ET FUITE DES CERVEAUX EN AFRIQUE

L’objectif 1 de l’agenda 2063 de l’Union africaine devrait permettre une augmentation générale du niveau de vie, de la qualité de vie et du bien-être de tous les citoyens africains avec des priorités clés, notamment ; l’amélioration des revenus, la création d’emplois et un travail décent pour les Africains visant à réduire la pauvreté, les inégalités et la faim.

Cet objectif est lié à l’objectif 2 du même agenda 2063 qui est d’aspirer à avoir des citoyens bien éduqués et une révolution des compétences soutenue par la science, la technologie et l’innovation pour aider l’Afrique à lutter contre le problème actuel du déficit de compétences et du chômage des jeunes grâce à une révolution des compétences. qui se concentre sur l’éducation, la science, la technologie et l’innovation (STI).

Pourtant, des preuves ont montré que les Africains qui finissent par acquérir des compétences en IST finissent par émigrer dans leur pays pour poursuivre des opportunités socio-économiques lucratives dans l’espoir d’une vie meilleure, créant un problème de cerveau-cerveau pour la plupart des pays africains alors que le continent se retrouve sans les compétences essentielles. nécessaires pour combler les nombreuses lacunes de développement auxquelles l’Afrique est confrontée. Par exemple, en grand nombre, l’Afrique a perdu des universitaires qualifiés, des ingénieurs, des scientifiques, des médecins, des infirmières, des comptables, etc. au profit de l’Europe et de l’Amérique, laissant le continent handicapé pour relever ses défis internes.

Et voici ce qui semble être une porte de sortie, des opportunités de télétravail ou des emplois à distance où les jeunes talents africains qualifiés sont autorisés à travailler pour des entreprises étrangères dans le confort de leur foyer sans avoir à émigrer. Il s’agit en effet de résoudre le problème du cerveau-cerveau en Afrique et oui, il peut faire plus lorsqu’il est correctement maximisé.

Suivez ma série sur la fuite des cerveaux et le télétravail pour lire ce que l’Afrique doit faire pour maximiser d’avantage cette opportunité.

My name is Faith Nwaobia (Dr.) a pan Africanist and social entrepreneur leading a youth-focused social enterprise Youthup Global.
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